Qu’est-ce que l’acupuncture ?
L’acupuncture est une des disciplines clés de la médecine chinoise. Basée sur la notion d’énergie positive Yang et négative Yin et l’existence de zones cutanées privilégiées, cette pratique reste encore mystérieuse.
Véritable chirurgie de l’énergie, l’acupuncture va permettre de rétablir un nouvel équilibre. Les textes médicaux chinois disent que le corps humain est parcouru par des lignes énergétiques nommées méridiens, au nombre de douze, chacun correspondant à un organe. Par l’intermédiaire de points situés sur leur trajet, on peut agir directement sur les organes visés (estomac, rate, intestin, etc.). Si la rate est surchargée ou le foie engorgé, les problèmes surviennent. Les aiguilles plantées sur des points précis stimulent ou inhibent leur fonctionnement selon les besoins. A l’inverse de la médecine traditionnelle qui compartimente les organes, l’acupuncture tient compte du corps et de l’esprit, de l’homme dans son environnement.
Comment fonctionne l’acupuncture ?
L’énergie d’une personne en bonne santé vivant sainement circule harmonieusement, résultante du Yin et du Yang. Tout déséquilibre produit un « embouteillage », avec des vides, des ralentissements énergétiques ou des trop-pleins. Cela se traduit par des symptômes, douleurs, éternuements en salves, insomnies…
Les acupuncteurs estiment que le revêtement cutané (comprenant notamment la peau) se comporte comme une énorme terminaison nerveuse qui transforme les excitations externes provoquées par les aiguilles en signaux internes générateurs de réactions. Les aiguilles sont donc placées en des points précis, qui correspondent à des territoires bien déterminés.
Les points sont situés le long de lignes de force, les méridiens, qui parcourent le corps en dessinant une véritable cartographie des organes, ou en dehors : ce sont des points locaux, pour des douleurs articulaires par exemple. De la sélection des points et de la puncture, du diagnostic énergétique en quelque sorte, dépend le rééquilibrage du Yin et du Yang, permis par la dispersion ou la tonification des points.
Avant de piquer, l’acupuncteur procède à deux diagnostics, médical classique d’une part, d’acupuncture d’autre part, les enseignements du second enrichissant le premier. Avec ses aiguilles, il traite le symptôme, tout en recherchant les dysfonctionnements de terrain qui ont produit le trouble : les patients souffrant d’un eczéma sont ainsi piqués sur le méridien du foie.
Les succès de l’acupuncture
Les acupuncteurs ne peuvent rien pour ce que l’on appelle les maladies organiques, un infarctus du myocarde, un cancer… quand l’organe lui-même est lésé, même s’ils améliorent les symptômes. Un organe ne peut pas être stimulé s’il est détruit.
En revanche, les aiguilles sont très utiles dans le cas des pathologies fonctionnelles, lorsque l’organe ne fonctionne pas correctement. Les résultats de l’acupuncture sont donc particulièrement intéressants dans le traitement des allergies, des affections ORL (nez, gorge, oreilles), des douleurs rhumatismales, des pathologies digestives (hernie hiatale), du foie, des maladies de peau, de l’hypertension artérielle, des incontinences urinaires …